So-Paris
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

So-Paris

* Bienvenue sur So-Paris
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel |

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Pâris N. Newton

Pâris N. Newton


Nombre de messages : 9
Age : 30
Date d'inscription : 12/02/2009

Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel | Empty
MessageSujet: Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel |   Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel | Icon_minitimeVen 13 Fév - 13:30

{ Si par une nuit glaciale et sombre ... } Pv Azariel


Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel | Jacksonico5 Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel | 16
(c) miumo & verwuenscht &


    23 h30. Heure ou normalement, tout les chats sont gris et ou chacun est chez soit, dormant paisiblement blottit sous la couverture ou contre quelqu’un vous tenant chaud. Mais passons - Pâris Nathanaël Newton n’était pas le genre de garçon qui avait les mêmes horaires que tout le monde. D’après lui, le soleil était aveuglant, si bien qu’il préférait vivre la nuit plutôt qu’au grand jour. Mais bon - tout le monde ici bas sait que la nuit est faite pour dormir. Lui en l’occurrence, n’en était pas capable et ne l‘entendait pas d‘une même oreille. Le sommeil était une chose qu’il appréhendait. La douce torpeur d’un rêve lui était devenue inconnue depuis qu’il avait débuté ces nuits de lassitude. En effet - Lorsque vous n’avez pour seule compagnie que votre ombre, comment surmonter la longueur d’une nuit d’encre ? Ma foie - Jusque là, il y était parvenu assez facilement. Mais ce soir là, tout était différent. Il avait fait l’erreur de s’assoupir durant une heure. En une heure à peine, il s’était souvenu de parcelles d’images révélatrices qu’il préférait laisser demeurer dans l’oublie de sa mémoire déjà fragmentée. La respiration lente, son poult ne s’accélérant même pas, il resta immobile, un long frisson glacial le parcourant jusque dans le bas de sa colonne vertébrale jusqu’à lui provoquer un tressaillement dans le haut de la nuque. Pâris bascula ses jambes une à une de façon lente et pesée hors du divan sur lequel il s’était allongé peu auparavant et sur lequel il s‘était assoupit. L’esprit troublé et confus, sa première idée fut de prendre une douche brûlante, qui lui cramerait probablement la peau. Mais tout compte fait, il passa le seuil de la porte, sans prendre soin de prendre sa veste, et il sortit de son appartement.

    Traversant la ruelle parisienne, mains dans les poches de son jean, frissonnant presque à cause de la fraîcheur de la nuit - Pâris ne savait pas très clairement ou il voulait aller. Comme bien souvent, il n’avait pas réellement d’idées précises. Son truc à lui ; c’était vagabonder au gré de ses envies jusqu’à trouver un endroit pour se poser. La rue dans laquelle il se trouvait était sombre - lugubre presque. On entendait des éclats de voix venant surement du bout de l’impasse qu’il venait de quitter nonchalamment. Alors qu’il s’apprêtait à rebrousser chemin, les lumières des éclairages publics s’éteignirent, le plongeant dans un noir complet et absolu, sa seule source de lumière étant celle qui s’émanait du croissant de lune qui avait fait son apparition depuis quelques heures déjà au dessus de leurs tête. La nuit promettait - comme il l’avait imaginé - d’être longue et ennuyante. Sans distraction aucune. Il aurait bien put faire comme bon nombre de ces gars soit disant rebelles : aller en boîte, draguer une fille au hasard, passer la nuit avec elle, puis s’en aller en ne connaissant même pas son prénom. Mais il trouvait cela sans intérêt. Là n’était le véritable jeu pour lui. Ce qu’il aimait, c’était manipuler les gens. Les mener à la baguette jusqu’à obtenir d’eux tout ce qu’il souhaitait. Non il n’était pas étrange. Il n’était même pas plus méchant que cela. Il était seulement froid - mesquin … Cruel peut être. D’où tenait il ce caractère si particulier et si à part entière ? Il ne savait pas. Il cherchait sans aucuns doutes à faire souffrir les gens - même ceux qu’il ne connaissait pas - autant que lui avait souffert par le passé. L’esprit aussi vide et neutre que son regard lui -même, il vagabonda dans une allée sombre. Ne se cachant même pas de la vue de dealers qui auraient put traîner dans le coin. Jusqu’à présent, il n’avait jamais eut d’ennuis. Personne n’osait lui parler, comme s’il dégageait quelque chose de trop étrange pour que l’on s’y intéresse vraiment. Mais il trouvait cela bien ainsi. Au moins, il avait sa tranquillité. Et personne pour venir la troublée. Enfin tout du moins, c‘est-ce qu‘il pensait …
Revenir en haut Aller en bas
Azariel N. McAllister

Azariel N. McAllister


Nombre de messages : 18
Age : 31
Date d'inscription : 14/03/2008

[**]
Age:
Coeur:
Commentaire:

Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel | Empty
MessageSujet: Re: Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel |   Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel | Icon_minitimeDim 15 Fév - 0:20

    21h28. L’horaire où habituellement Azariel travaillait sur ses cours de la journée. Où elle révisait ce qu’elle venait d’apprendre. Mais ce soir là fut une exception qui confirma la règle. Effectivement, Azariel Nastacia McAllister n’était pas assise sur sa chaise en train de pencher sur un des articles du code pénal ou autre – ce qu’elle adorait faire d’ailleurs. Elle qui est toujours en train de s’instruire et qui prenait très à cœur ses cours à la fac de droit. Mais passons. En cette soirée du mois d’hiver, elle était de sortie, mais pas n’importe où ; dans un bar lounge, où tu t’allonges. Elle y avait été invitée par deux de ses proches amies pour fêter le mariage de l’une d’elle – c’est-à-dire son enterrement de jeune fille. Pourtant, elle n’aimait pas trainer tard le soir mais son amie l’avait convaincue rien qu’en évoquant leurs plus tendres souvenirs d’enfance passés ensemble. Ce que l’une avait fait pour l’autre. Que de réminiscences. Elle ne pouvait donc refuser. Quoiqu’il en soit, Azariel ne dit pas un mot de la soirée. Elle ne cessa de se ronger les ongles ce qui provoqua la perte du vernis bordeaux, qu’elle venait de s’appliquer le soir même, principalement de son majeur, de son index et de son auriculaire. Elle resta assise sur une de ses grandes chaises où vos jambes effleurent à peine le sol, durant un long - très long moment, à scruter sa montre toutes les dix minutes en espérant de se lever et quitter cette salle bondée de monde, qui ne cesse de se demander pourquoi vous êtes toujours assise alors que de la « bonne musique » passe à cet instant. Vous comprenez ? Mais après tout, rien ne retenait la jeune femme. Elle allait juste avoir certains remords de ne pas être restée jusqu’à la fin sous la demande de la future mariée. Quoiqu’il en soit, elle rassembla le peu d’affaires qu’elle avait dispersée, c’est-à-dire sa veste ainsi qu’une de ses chaussures – à talons -, pas très classe, on sait. Mais lorsque l’on n’est pas habituée à porter ce genre de chaussures, c’est pas facile. Elle remit donc sa chaussure de couleur terne à son pied droit puis entama une marche qui fut de courte durée. Alertée, et à la fois retenue par une de ses amies, elle aperçut une jeune femme qui allait - dans un délai très limitée, s’assoupir. Elle ne connaissait que son prénom ; Moira. Cette jeune personne était comme Azariel, l’une des nombreuses invités de la future mariée. Elle ne s’était jamais rencontrée avant ce soir. Azariel prit donc l’initiative d’emmener Moira dehors pour lui faire parvenir un taxi. Tellement pressée de quitter cet endroit, elle manqua de politesse puisqu’elle ne salua pas ses compagnes de soirée. Peu importe puisque vu leur état, elles n’allaient même plus s’en souvenir à leur réveil, le lendemain matin.

    Dehors, la brume couvrait la ville d’un reflet livide. Elle se retrouva seule puisqu’elle venait d’expédier sa voisine de table à une adresse qu’elle avait trouvé dans le portefeuille de cette dernière. Elle regarda sa montre, ce qui devait faire la trentième fois de la soirée. Cependant rien à faire, sa vue baissa au fur et à mesure qu’elle avançait – surement du au fait qu’il était tard et que le soleil n’était plus de garde. La lune commençait à éclairer davantage, mais pas assez pour indiquer lisiblement l’heure qu’il était sur un petit objet, comme une montre. De plus, les deux verres d’alcool qu’elle avait ingurgité ne l’aidèrent pas. En deux temps trois mouvements, elle venait de se perdre en essayant de trouver un coin éclairé. Elle se retrouva au milieu de gens douteux, surement des personnes pas nettes – du genre trafiquants et dealers. Beaucoup de gens la scrutait du coin de l’œil, probablement à cause de sa tenue. Un peu tape à l’œil. Une simple petite robe mauve parsemé de paillettes qu’elle avait choisie dans sa garde robe, recouverte d’une veste noire avec un nœud à l’encolure. Enfin bref, elle remarqua qu’elle avait accéléré le pas. Sans doute dut au stress de rester bloquer là toutes la nuit avec ces gens. Soudain, un homme à peine âgé de trente ans lui empoigna son bras d’une force extrême ce qui alla lui laisser une marque. Il se mit à murmurer un tas de choses bizarres ce qui suffit à faire trembler la jeune femme. Prit par une poussée d’adrénaline, Azariel écrasa le pied de son - soit disant - « agresseur » avec son talon gauche puis partit en courant - comme elle ne l’avait jamais fait. Si son professeur de sport de lycée l’avait vue, il lui aurait mis une très bonne note. S’écartant de son agresseur, elle ralentit le pas qu’après quatre minutes lorsqu’elle se retrouva à terre, après avoir heurter quelqu’un…
Revenir en haut Aller en bas
https://so-paris.keuf.net
Pâris N. Newton

Pâris N. Newton


Nombre de messages : 9
Age : 30
Date d'inscription : 12/02/2009

Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel | Empty
MessageSujet: Re: Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel |   Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel | Icon_minitimeLun 16 Fév - 14:12

    Pensif - évasif même, Pâris s’adossa contre le mur froid et sombre dont les briques étaient plus ou moins lisses selon les endroits. Il souffla de façon lente, de sorte à ce que sa respiration se transforme en brume au contact de l’air froid. Son existence entière était réduite à cela : une nuit sombre, sans lumières, sans rires, sans joies, sans amours. Plus simplement, sans fin. Esprit torturé depuis toujours, il demeurait pourtant vide, comme une carcasse sonnant creux. Il avait besoin de repos. Il voulait pouvoir entre- apercevoir la lueur qui lui permettrait de sortir du tunnel sans fin dans lequel il s’était engagé. Mais là n’était qu’un souhait. Et tout le monde sait qu’un vœu ne se réalise jamais. Surtout lorsque ce vœu est formulé par un assassin inconscient de sa véritable nature. Pâris sortit une cigarette de sa poche. Il l’alluma agilement d’un revers de mains en sortant son briquet de la poche de son jean. Humant la fumée sans pour autant l’avaler, il s’amusait à la recracher en forme de ronds. Quitte à passer le temps - autant s’occuper à exercer des activités stupides et sans intérêts. Entendant des bruits de pas aller dans sa direction, Pâris ne bougea pas l’ombre d’un cil. Cela aurait put être Hulk en personne, il n’aurait pas bougé. Très franchement - cela lui importait peu, voir pas du tout. Il avait toujours été ainsi, un bloc de glace face à la réalité qui n’était transpercé par aucunes émotions ni sentiments. Mais dans le fond, le jeune londonien était loin d’être ce qu’il paraissait. Il s’agissait plutôt d’un rôle qu’il s’efforçait de jouer.

    Affichant malgré lui un rictus amusé, presque mesquin, en entendant une respiration lente, saccadée, voir affolée approcher, il en déduisit rapidement qu’il devait s’agir d’une jeune femme. D’ailleurs, le bruits que faisaient ses talons sur le sol ne trompaient pas. C’est alors qu’il sentit la jeune femme en question le percuter. Bon sang - elle ne pouvait pas regarder ou elle allait ! Tss. Pâris releva ses yeux vers elle, la scrutant dans les yeux sans la moindre gêne avec un regard aussi froid et impénétrable que l’était son allure elle-même. Il mit doucement ses deux mains sur ses bras qui étaient, il fallait bien l’avouer, frêle et pas spécialement épais, puis il la repoussa sans peine avec impassibilité, ayant gardé un sourire amusé et mauvais sur le visage. Non - Pâris n’était pas quelqu’un de violent, surtout avec les femmes. Néanmoins, il les considérait avec autant de mépris que le reste, et n’avait de considération pour aucune d’entre elles. Quel était l’intérêt dites moi ? Elles étaient toute plus insipides et égocentriques les unes que les autres. De nos jours, il n’y avait plus chez la femme aucune sensibilité ni pudeur. Enfin d’après lui, c’était ainsi. Mais ses critères étaient probablement trop particulier pour qu’une telle personne existe. Ou alors, son cœur était il trop endurcit pour éprouver la moindre émotion.

    Observant la jeune impudente d’un regard neutre, montrant bien qu’il la trouvait sans intérêt aucun, néanmoins, intérieurement, il devait se l’admettre, ses traits étaient fins et particulièrement harmonieux avec le reste de sa corpulence. Ayant un coup d’œil furtif sur son allure générale, même s’il trouvait sa robe scandaleusement courte, cela ne la rendait pas vulgaire, bien au contraire. Son teint était pâle, sa peau albâtre, ses joues légèrement rosées parce qu’elle venait de courir. La première image qui lui vint à l’esprit fut celle de la poupée de porcelaine. Ce genre de poupée fragile, qui se brise plus facilement encore que le verre lui-même. Chassant cette image soudain un peu trop révélatrice à son goût de son esprit, il finit par se demander ce qu’il pourrait bien faire d’elle. Deux options s’offraient à lui ; soit il se servait de cette fille comme passe -temps en la faisant un peu tourner en bourriques jusqu’à ce que ses nerfs explosent. Soit il la ramenait aux gars de tout à l’heure. Après tout, ils pouvaient bien s’amuser avec elle, il ne la connaissait pas, alors, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? A lui ? Pâris Newton, gars sans le moindre sentiment. Mais soyons clairs, il n’avait aucunement l’intention de la laisser tranquille. Maintenant qu’il la tenait, cela aurait était dommage de gâché une si belle occasion de passer le temps. Bien entendu, il ne faisait aucune allusions sexuelles qui auraient put amener à penser qu’il lui aurait sauter dessus comme un pervers >< Il avait beau être étrange et insupportable, il ne l’était pas à ce point.

    Se reculant d’un pas pour s’adosser de nouveau au mur de briques, il jeta sa cigarette sur le sol, ne l’écrasant même pas. Il continua de toiser la jeune femme pendant quelques instant, se demandant quel genre de réactions elle pourrait avoir face à différentes situations. C’est alors que des éclats de voix rauques détournèrent son attention. Un groupe de six gars tous aussi bourrés les uns que les autres s’avançaient vers eux en proférant des injures et en lançant des choses absolument incompréhensible à oreille humaine. Le jeune Newton sortit une seconde cigarette, l’alluma, puis, recrachant la fumée sans se soucier plus que ça des potentiels agresseurs qui commençaient à avancer, il finit par lui lancer d’une voix neutre :

      « J’ai l’impression que vos amis sont impatients de vous retrouver. »


    C’est alors que malgré lui, un petit rire mesquin s’échappa de ses lèvres. La voir ainsi en panique ne la rendait que plus belle, et il trouvait cela amusant. Néanmoins, et il ignorait d’où lui venait ce nouveau comportement, il ne tolèrerait pas que ces gars ne touchent un seul de ses cheveux cuivrés. Allez savoir pourquoi - il se sentait soudain comme responsable de cette jeune femme dont il ne connaissait rien. C’est pourquoi, jetant un coup d’œil furtif vers les six gaillards qui se rapprochaient dangereusement, il eut une expiration nerveuse avant de recracher une bouffée de fumée en restant immobile au même endroit. N’ayant pas spécialement envie d’en venir aux mains, il attrapa le bras de la jeune femme, l’entraînant dans a ruelle derrière lui, d’un pas vif et assuré en lui lançant froidement un simple :

      « Venez. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel | Empty
MessageSujet: Re: Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel |   Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel | Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Si par une nuit glaciale et sombre ... | Azariel |
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
So-Paris :: Paris :: Coins sombres et ruelles-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser